• Français
  • English

Variabilité pluviométrique en Afrique du Sud

En République Sud-Africaine (RSA), la ressource en eau fait peser sur la population de sévères contraintes sur la production alimentaire, le développement économique et la protection des systèmes naturels. La mise en place de nombreux aménagements hydrauliques assure un équilibre relatif entre les besoins croissants des différents acteurs (urbains,industriels et agricoles). Mais cet équilibre est fragile, perturbé par les sécheresses récurrentes
affectant  le  pays  (1982-83  et  1992-93  par  exemple).  Dans  ce  contexte,  toute  péjoration  des conditions d’accès à la ressource en eau serait très préjudiciable. Un élément nouveau pouvant
intervenir est la possible modification des caractères de la variabilité pluviométrique dans le cadre de changements climatiques induits par l’augmentation anthropogénique de l’effet de serre.

Le premier axe du projet concerne la variabilité pluviométrique observée au XX ème siècle. Si les précipitations Sud-Africaines n’ont pas enregistré récemment de péjoration persistante significative, les caractères de leur variabilité ont cependant subi des modifications. Les conditions associées aux sécheresses (téléconnexions) paraissent également s’être modifiées depuis 1970. Les anomalies d’échelle régionale dominantes avant 1970 ont laissé place à des anomalies tropicales de type ENOA (El Niño / Oscillation Australe). Nous envisageons de valider et d’étendre ces premiers résultats, de prendre en compte les conditions de surface continentale, et de proposer des hypothèses explicatives. Les premières expériences de sensibilité (Richard et al., 2000) seront poursuivies afin de préciser les mécanismes physiques en cause. L’hypothèse est que les modifications enregistrées
pourraient être les prémisses de changements à venir liés à l’effet de serre additionnel.

Le deuxième axe considère l’éventualité d’un changement climatique associé à l’augmentation anthropogénique de l’effet de serre. Compte tenu du rôle de l’océan dans la dynamique du système climatique global, nous privilégions les expériences réalisées à partir de modèles couplés océanatmosphère. L’analyse de l’impact prévu du changement climatique anthropogénique sera effectuée à partir de deux expériences climatiques d’augmentation de la teneur en CO2 , réalisées à partir des deux Modèles de Circulation Globale Atmosphérique (MCGA) français (LMD et Météo-France), couplés au modèle océanique OPAICE (LODYC). Les méthodes d’empreinte optimale (fingerprint) seront  utilisées  pour  la  détection  d’un  éventuel  signal  lié  au  réchauffement  global  dans
l’observation, la désagrégation régionale (downscaling) permettra d’analyser les impacts sur les précipitations à l’échelle de la RSA.

Télécharger le dossier du projetTélécharger le bilan du projet

kc_data:
a:8:{i:0;s:0:"";s:4:"mode";s:0:"";s:3:"css";s:0:"";s:9:"max_width";s:0:"";s:7:"classes";s:0:"";s:9:"thumbnail";s:0:"";s:9:"collapsed";s:0:"";s:9:"optimized";s:0:"";}
kc_raw_content:

En République Sud-Africaine (RSA), la ressource en eau fait peser sur la population de sévères contraintes sur la production alimentaire, le développement économique et la protection des systèmes naturels. La mise en place de nombreux aménagements hydrauliques assure un équilibre relatif entre les besoins croissants des différents acteurs (urbains,industriels et agricoles). Mais cet équilibre est fragile, perturbé par les sécheresses récurrentes
affectant  le  pays  (1982-83  et  1992-93  par  exemple).  Dans  ce  contexte,  toute  péjoration  des conditions d’accès à la ressource en eau serait très préjudiciable. Un élément nouveau pouvant
intervenir est la possible modification des caractères de la variabilité pluviométrique dans le cadre de changements climatiques induits par l’augmentation anthropogénique de l’effet de serre.

Le premier axe du projet concerne la variabilité pluviométrique observée au XX ème siècle. Si les précipitations Sud-Africaines n’ont pas enregistré récemment de péjoration persistante significative, les caractères de leur variabilité ont cependant subi des modifications. Les conditions associées aux sécheresses (téléconnexions) paraissent également s’être modifiées depuis 1970. Les anomalies d'échelle régionale dominantes avant 1970 ont laissé place à des anomalies tropicales de type ENOA (El Niño / Oscillation Australe). Nous envisageons de valider et d’étendre ces premiers résultats, de prendre en compte les conditions de surface continentale, et de proposer des hypothèses explicatives. Les premières expériences de sensibilité (Richard et al., 2000) seront poursuivies afin de préciser les mécanismes physiques en cause. L'hypothèse est que les modifications enregistrées
pourraient être les prémisses de changements à venir liés à l'effet de serre additionnel.

Le deuxième axe considère l’éventualité d’un changement climatique associé à l’augmentation anthropogénique de l’effet de serre. Compte tenu du rôle de l’océan dans la dynamique du système climatique global, nous privilégions les expériences réalisées à partir de modèles couplés océanatmosphère. L'analyse de l'impact prévu du changement climatique anthropogénique sera effectuée à partir de deux expériences climatiques d’augmentation de la teneur en CO2 , réalisées à partir des deux Modèles de Circulation Globale Atmosphérique (MCGA) français (LMD et Météo-France), couplés au modèle océanique OPAICE (LODYC). Les méthodes d’empreinte optimale (fingerprint) seront  utilisées  pour  la  détection  d’un  éventuel  signal  lié  au  réchauffement  global  dans
l’observation, la désagrégation régionale (downscaling) permettra d’analyser les impacts sur les précipitations à l’échelle de la RSA.

Télécharger le dossier du projet - Télécharger le bilan du projet

Log In

Create an account