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séminaire du pôle évolution du vivant – jeudi 26 novembre 2009

Sphenodon punctatusL’adaptation aux températures froides chez le tuatara (Sphenodon punctatus) : une solution contre le réchauffement climatique ?

Anne Besson, Department of Zoology, University of Otago, P.O. Box 56, Dunedin 9054, New Zealand

jeudi 26 novembre 2009, à 18 h 15, dans l’amphithéâtre Monge

 

Les tuatara (Sphenodon spp.) étaient présent partout en Nouvelle Zélande il y a peu près 1000 ans. L’introduction de prédateurs et la destruction de leur habitat par les polynésiens puis les européens ont limité leur distribution à de petites iles au large des côtes de la Nouvelle Zélande.  La survie des tuatara est maintenant menacée par le réchauffement climatique à cause de leur isolation géographique qui les empêche de migrer vers des régions plus froides mais aussi par leur très longue durée de vie et leur faible diversité génétique qui les empêchent de s’adapter rapidement aux changements climatiques. La réintroduction des tuatara dans des régions plus froides (dans l’ile du sud) est peut être la seule solution pour assurer la survie de ce reptile unique. L’objectif de ma thèse était de déterminer quels étaient les effets des températures froides sur la physiologie, le comportement de thermorégulation et la reproduction du tuatara (Sphenodon punctatus). J’ai montré que (1) les tuatara possédaient les mêmes réponses physiologiques, et la même tolérance au froid que trois espèces de lézards qui vivent dans l’ile du sud, que (2) les tuatara étaient capables d’ajuster leur comportement de thermorégulation a des climats plus froids, ou les opportunités de thermoréguler sont réduites et que (3) l’incubation d’œufs de tuatara dans l’ile du sud peut produire des jeunes viables et un sexe-ratio équilibré. Cette étude montre que la réintroduction ou, la « colonisation assistée » du tuatara au sud de la Nouvelle Zélande est possible et même recommandée. Alors que le réchauffement du climat continue, la meilleure chance de survie du tuatara, et peut être des ectothermes en général, réside dans la translocation d’individus vers des habitats qui soit plus thermiquement appropriés.

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Sphenodon punctatusL’adaptation aux températures froides chez le tuatara (Sphenodon punctatus) : une solution contre le réchauffement climatique ?

Anne Besson, Department of Zoology, University of Otago, P.O. Box 56, Dunedin 9054, New Zealand

jeudi 26 novembre 2009, à 18 h 15, dans l'amphithéâtre Monge

 

Les tuatara (Sphenodon spp.) étaient présent partout en Nouvelle Zélande il y a peu près 1000 ans. L’introduction de prédateurs et la destruction de leur habitat par les polynésiens puis les européens ont limité leur distribution à de petites iles au large des côtes de la Nouvelle Zélande.  La survie des tuatara est maintenant menacée par le réchauffement climatique à cause de leur isolation géographique qui les empêche de migrer vers des régions plus froides mais aussi par leur très longue durée de vie et leur faible diversité génétique qui les empêchent de s’adapter rapidement aux changements climatiques. La réintroduction des tuatara dans des régions plus froides (dans l’ile du sud) est peut être la seule solution pour assurer la survie de ce reptile unique. L’objectif de ma thèse était de déterminer quels étaient les effets des températures froides sur la physiologie, le comportement de thermorégulation et la reproduction du tuatara (Sphenodon punctatus). J’ai montré que (1) les tuatara possédaient les mêmes réponses physiologiques, et la même tolérance au froid que trois espèces de lézards qui vivent dans l’ile du sud, que (2) les tuatara étaient capables d’ajuster leur comportement de thermorégulation a des climats plus froids, ou les opportunités de thermoréguler sont réduites et que (3) l’incubation d’œufs de tuatara dans l’ile du sud peut produire des jeunes viables et un sexe-ratio équilibré. Cette étude montre que la réintroduction ou, la « colonisation assistée » du tuatara au sud de la Nouvelle Zélande est possible et même recommandée. Alors que le réchauffement du climat continue, la meilleure chance de survie du tuatara, et peut être des ectothermes en général, réside dans la translocation d’individus vers des habitats qui soit plus thermiquement appropriés.

extrait:
lien_externe:
titre:
L’adaptation aux températures froides chez le tuatara (Sphenodon punctatus) : une solution contre le réchauffement climatique ?
intervenant:
Anne Besson
date:
jeudi 26 novembre 2009

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