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séminaire – mardi 12 mars 2013

Impact de l’altération des interfaces bactériennes sur la déshydratation de boues d’épuration

Marie-Eve Krafp

mardi 12 mars 2013, à 13 heures, dans la salle du conseil

 

Après déshydration, les boues biologiques présentent en moyenne une siccité de 30 %, ce qui pose d’importants problèmes environnementaux. Afin de comprendre les mécanismes physico-chimiques de rétention d’eau dans ces boues, nous les avons modélisées par une souche bactérienne pure présentant la particularité de produire ou non des surstructures, suivant sa température de culture. Les suspensions bactériennes ainsi obtenues ont été floculées par du polyéthylèneimine de différentes masses moléculaires. Des mesures de densité optique, mobilité électrophorétique, conductivité, pH, absorbance, granulométrie, ainsi que des observations en MET et AFM ont été effectuées. Cela nous a permis de caractériser la structure des agrégats ainsi obtenus et d’évaluer les influences relatives de la masse moléculaire du polymère et de sa concentration et de la présence/absence de surstructures sur l’agrégation de cellules bactériennes. Des mesures d’élasticité, de constante de raideur et de pression de turgescence ont été effectuées par spectroscopie de force, ce qui nous a permis de caractériser les propriétés nanomécaniques des agrégats. Dans un second temps, les suspensions floculées ont été déshydratées par centrifugation, (procédé mis en œuvre dans certaines station d’épuration). Des mesures d’élasticité et de viscosité (gradient de cisaillement infini) ont été effectuées par rhéologie. La corrélation de celles-ci avec des mesures de siccité nous a permis de conclure à un impact important des surstructures, de la masse moléculaire et de la concentration en polymère sur la déshydratation des boues biologiques.

extrait:
lien_externe:
titre:
Impact de l'altération des interfaces bactériennes sur la déshydratation de boues d'épuration
intervenant:
Marie-Eve Krafp
date:
mardi 12 mars 2013
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Impact de l'altération des interfaces bactériennes sur la déshydratation de boues d'épuration

Marie-Eve Krafp

mardi 12 mars 2013, à 13 heures, dans la salle du conseil

 

Après déshydration, les boues biologiques présentent en moyenne une siccité de 30 %, ce qui pose d’importants problèmes environnementaux. Afin de comprendre les mécanismes physico-chimiques de rétention d’eau dans ces boues, nous les avons modélisées par une souche bactérienne pure présentant la particularité de produire ou non des surstructures, suivant sa température de culture. Les suspensions bactériennes ainsi obtenues ont été floculées par du polyéthylèneimine de différentes masses moléculaires. Des mesures de densité optique, mobilité électrophorétique, conductivité, pH, absorbance, granulométrie, ainsi que des observations en MET et AFM ont été effectuées. Cela nous a permis de caractériser la structure des agrégats ainsi obtenus et d’évaluer les influences relatives de la masse moléculaire du polymère et de sa concentration et de la présence/absence de surstructures sur l’agrégation de cellules bactériennes. Des mesures d’élasticité, de constante de raideur et de pression de turgescence ont été effectuées par spectroscopie de force, ce qui nous a permis de caractériser les propriétés nanomécaniques des agrégats. Dans un second temps, les suspensions floculées ont été déshydratées par centrifugation, (procédé mis en œuvre dans certaines station d’épuration). Des mesures d’élasticité et de viscosité (gradient de cisaillement infini) ont été effectuées par rhéologie. La corrélation de celles-ci avec des mesures de siccité nous a permis de conclure à un impact important des surstructures, de la masse moléculaire et de la concentration en polymère sur la déshydratation des boues biologiques.

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