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séminaire – mardi 18 octobre 2016

Thumbnail imageFlores littorales du Mésozoïque : récentes découvertes en France et préservations exceptionnelles

Jean-David Moreau, laboratoire Biogéosciences

mardi 18 octobre 2016, à 11 heures

 

La reconstitution des écosystèmes fossiles a toujours été une des préoccupations  de la paléontologie. Cependant, de nombreuses incertitudes persistent, notamment en ce qui concerne la nature et l’évolution des flores littorales au cours du Jurassique et du Crétacé. Par chance, les gisements paléontologiques d’Europe de l’ouest qui livrent des plantes côtières de cette période sont abondants. C’est le cas de certains sites du sud et de l’ouest de la France. La plupart des plantes mésozoïques sont préservées sous forme de compressions avec ou sans cuticules, ou sous forme d’impressions. Autrement dit, seul le moulage de la plante ou son enveloppe la plus externe sont préservés. Bien que la cuticule apporte des informations concernant l’agencement et les dimensions des cellules épidermiques, les tissus internes sont quant à eux absents. Les travaux récents montrent que les plantes de certains nouveaux gisements français sont préservées de manière exceptionnelle (e.g. pétrifications, perminéralisations, etc.) Il s’agit notamment de végétaux fossilisés dans l’ambre, la lignite, ou encore le silex, qui sont préservés en 3D et dont tous les tissus et cellules sont persistants. Ces flores soulèvent plusieurs questions concernant l’évolution, l’écologie ou encore l’écophysiologie des plantes à graines mésozoïques…

titre:
Flores littorales du Mésozoïque : récentes découvertes en France et préservations exceptionnelles
intervenant:
Jean-David Moreau
date:
mardi 18 octobre 2016
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Jean-David Moreau, laboratoire Biogéosciences

mardi 18 octobre 2016, à 11 heures

 

La reconstitution des écosystèmes fossiles a toujours été une des préoccupations  de la paléontologie. Cependant, de nombreuses incertitudes persistent, notamment en ce qui concerne la nature et l’évolution des flores littorales au cours du Jurassique et du Crétacé. Par chance, les gisements paléontologiques d’Europe de l’ouest qui livrent des plantes côtières de cette période sont abondants. C’est le cas de certains sites du sud et de l’ouest de la France. La plupart des plantes mésozoïques sont préservées sous forme de compressions avec ou sans cuticules, ou sous forme d’impressions. Autrement dit, seul le moulage de la plante ou son enveloppe la plus externe sont préservés. Bien que la cuticule apporte des informations concernant l’agencement et les dimensions des cellules épidermiques, les tissus internes sont quant à eux absents. Les travaux récents montrent que les plantes de certains nouveaux gisements français sont préservées de manière exceptionnelle (e.g. pétrifications, perminéralisations, etc.) Il s’agit notamment de végétaux fossilisés dans l’ambre, la lignite, ou encore le silex, qui sont préservés en 3D et dont tous les tissus et cellules sont persistants. Ces flores soulèvent plusieurs questions concernant l’évolution, l’écologie ou encore l’écophysiologie des plantes à graines mésozoïques...

extrait:
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