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seminar – Friday 21st February 2014

 

Thumbnail imageSénescence chez les populations sauvages de mammifères

Jean-François Lemaître, UMR CNRS 5558 – LBBE “biométrie et biologie évolutive”, université de Lyon 1

Friday 21st February 2014, 11AM, amphitheatre Monge

 

En écologie évolutive, le processus de sénescence est généralement défini comme une diminution des performances individuelles avec l’âge entraînant de façon ultime un déclin des probabilités de survivre et de se reproduire au cours du temps. L’augmentation récente des suivis d’individus d’âge connu en milieu naturel a permis de mettre en avant l’extrême diversité des patrons de sénescence des mammifères, diversité se retrouvant aussi bien au niveau inter- qu’au niveau intra-spécifique. Evaluer l’amplitude de cette variabilité et en comprendre les origines constituent aujourd’hui des enjeux majeurs dans de nombreuses disciplines, en particulier en écologie évolutive, en biogérontologie et en démographie.

Dans un premier temps, j’illustrerai par le biais de récents résultats, principalement obtenus chez le chevreuil et la marmotte alpine, la diversité des patrons de sénescence ainsi que la multitude de traits phénotypiques concernés par ce processus. Dans un second temps, je démontrerai en quoi la compétition intra-sexuelle peut expliquer une part de la variabilité des patrons de sénescence observés à l’échelle individuelle. A contrario, la sélection sexuelle ou les conflits sexuels ne semblent influencer la diversité des patrons de sénescence au niveau inter-spécifique que de façon très limitée. Ces résultats seront discutés en lien avec les théories classiques de la sénescence et la pertinence ainsi que limites de celles-ci seront évaluées.

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Jean-François Lemaître, UMR CNRS 5558 - LBBE "biométrie et biologie évolutive", université de Lyon 1

Friday 21st February 2014, 11AM, amphitheatre Monge

 

En écologie évolutive, le processus de sénescence est généralement défini comme une diminution des performances individuelles avec l’âge entraînant de façon ultime un déclin des probabilités de survivre et de se reproduire au cours du temps. L’augmentation récente des suivis d’individus d’âge connu en milieu naturel a permis de mettre en avant l’extrême diversité des patrons de sénescence des mammifères, diversité se retrouvant aussi bien au niveau inter- qu’au niveau intra-spécifique. Evaluer l’amplitude de cette variabilité et en comprendre les origines constituent aujourd’hui des enjeux majeurs dans de nombreuses disciplines, en particulier en écologie évolutive, en biogérontologie et en démographie.

Dans un premier temps, j’illustrerai par le biais de récents résultats, principalement obtenus chez le chevreuil et la marmotte alpine, la diversité des patrons de sénescence ainsi que la multitude de traits phénotypiques concernés par ce processus. Dans un second temps, je démontrerai en quoi la compétition intra-sexuelle peut expliquer une part de la variabilité des patrons de sénescence observés à l’échelle individuelle. A contrario, la sélection sexuelle ou les conflits sexuels ne semblent influencer la diversité des patrons de sénescence au niveau inter-spécifique que de façon très limitée. Ces résultats seront discutés en lien avec les théories classiques de la sénescence et la pertinence ainsi que limites de celles-ci seront évaluées.

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