mercredi 2 mai :
09 h 00 - 14 h 00 |
accueil |
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14 h 00 - 14 h 30 |
ouverture de la conférence |
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14 h 30 - 15 h 30 |
conférence plénière : Virginie Maris |
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15 h 30 - 16 h 00 |
pause |
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16 h 00 - 18 h 00
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session 1 conservation et territoire |
session 2 génétique de la conservation |
18 h 20 - 20 h 00 |
session poster apéritive |
jeudi 3 mai :
09 h 00 - 10 h 00 |
conférence plénière : Vincent Bretagnolle |
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10 h 00 - 10 h 30 |
pause |
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10 h 30 - 12 h 30 |
session 3 conservation de la biodiversité sauvage et agriculture : quels enjeux et quels outils ? |
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12 h 30 - 14 h 00 |
repas |
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14 h 00 - 16 h 00 |
session 4A la biologie de la conservation |
session 5 écologie spatiale et conservation |
16 h 00 - 16 h 30 |
pause |
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16 h 30 - 18 h 30 |
session 4B la biologie de la conservation |
session 6 biologie des invasions et conservation |
18 h 30 - 20 h 00 |
cocktail dinatoire |
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20 h 00 - 21 h 30 |
table ronde animée par Vincent Tardieu et Patrick Duncan |
vendredi 4 mai :
09 h 00 - 10 h 00 |
conférence plénière : Iadine Chadès |
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10 h 00 - 10 h 30 |
pause |
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10 h 30 - 12 h 30 |
session 7A concepts et méthodologies innovants |
session 8A conservation et société |
12 h 30 - 14 h 00 |
repas |
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14 h 00 - 15 h 20 |
session 7B concepts et méthodologies innovants |
session 8B conservation et société |
15 h 20 - 16 h 00 |
remise des prix et allocution de fin |
La conférence plénière de Vincent Bretagnolle sera consacrée à la gestion et la conservation de la biodiversité dans les agroécosystèmes. [ détails ]
La conférence d'Iadine Chadès portera sur l'optimisation des décisions pour la conservation de la biodiversité. [ détails ]
La conférence de Virginie Maris s'intitule Entre nature et artifice, quelle biodiversité pour demain ? [ détails ]
Les posters seront accessibles dans le hall des repas et des pauses café. Une session posters se déroulera autour d’un apéritif le 2 mai en fin d’après midi.
Cette conférence est également l'occasion d'échanger des points de vue sur le passage de la science de la conservation à la conservation proprement dite. Une table ronde animée par un journaliste scientifique, Vincent Tardieu, et en présence du président de la FRB, Patrick Duncan, sera organisée pour favoriser les échanges entre scientifiques et acteurs du monde socio-économique.
L’homme modifie rapidement son environnement à l’échelle planétaire. Le changement climatique, la croissance démographique, la transformation des écosystèmes naturels, et l’évolution des méthodes culturales en agriculture en aquaculture et en sylviculture ou l'urbanisation sont autant de bouleversements abrupts auxquels les espèces et les écosystèmes doivent faire face. Cette session sera consacrée aux diagnostics de menaces à l’échelle globale mais aussi aux propositions de solutions aux défis imposés à la biologie de la conservation par les changements globaux.
Le thème de cette session est de montrer à travers certaines présentations comment les grands concepts développés en écologie comportementale peuvent générer des hypothèses stimulantes dans les travaux de conservation appliquée et théorique. Cette session permettra de faire le point, après la publication successive de 4 ouvrages consacrés à ce sujet entre 2000 et 2006, sur l’incorporation des outils, méthodes et concepts de l’écologie comportementale dans la biologie de la conservation et l’action conservatoire.
Les espèces et les habitats faisant l’objet de volonté de conservation sont par essence des espèces fragiles, souvent cryptiques, et en général à petits effectifs. Identifier les espèces et les habitats menacés, mais aussi pouvoir proposer des scenarii de conservation pour des populations en petits effectifs, élaborer une stratégie efficace de réintroduction nécessite de posséder en amont un outil conceptuel et méthodologique adapté. Le but de cette session sera d’harmoniser des présentations portant sur les questions conceptuelles et méthodologiques de la planification de la conservation. Les sujets peuvent porter sur les méthodologies de gestion des espèces cryptiques (données imparfaites), les stratégies adaptatives d’échantillonnage, le traitement des données bruitées par la connaissance imparfaite de la dynamique des populations ou le suivi des populations.
La biodiversité intraspécifique est l’un des tout premiers niveaux de biodiversité, et qui, bien qu’essentiel, est trop souvent négligé. Au cours des deux dernières décennies, les outils et les concepts de la génétique des populations, et plus largement de l’écologie moléculaire, ont été massivement intégrés en biologie de la conservation à tel point qu’une revue dédiée à la ‘’génétique de la conservation’’ (Conservation Genetics) a vu le jour en 2004. Les domaines d’application de cette discipline concernent autant les problématiques de conservation ex-situ (impact de la fragmentation, etc.) que ceux de conservation ex-situ (diversité maintenue, évitement de la consanguinité, etc.) Au cours de cette session, seront présentées diverses études portant sur ces différents aspects.
L’écologie du paysage et l’écologie spatiale, à travers les différents concepts qu’elles manipulent, proposent un cadre opérationnel stimulant pour la biologie de la conservation. Ainsi de nombreuses stratégies de conservations sont élaborées à partir de notions telles que les corridors, les trames, les métapopulations ou les métacommunautés. Par ailleurs, la conservation s’adresse souvent à l’échelle des territoires, une échelle spatiale qui dépasse bien souvent celle des études écologiques, générant un transfert d’échelle indispensable. Dans le cadre des changements climatiques globaux, les concepts liés à l’échelle spatiale sont également très pertinents pour la conservation de la biodiversité. Le but de cette session est de présenter des cas théoriques ou concrets illustrant l’apport de l’écologie spatiale à la biologie de la conservation.
La première cause d’érosion de la biodiversité reste la destruction des habitats naturels et notamment son stade ultime : l’artificialisation. La France voit ainsi 1 % de son territoire bétonné ou bitumé tous les 10 ans. Une intense activité de conservation et de recherche associée tente de faire face à ce défi, qui trouvera sa place dans cette session : quelle place et quel rôle pour la biodiversité en ville ? Comment compenser les pertes de biodiversité liées aux divers aménagements ? Quelles stratégies pour les aires protégées ? Et plus généralement, comment prendre en compte la conservation de la biodiversité dans l’aménagement du territoire ?
Ces dernières années, de nombreuses initiatives ont été prises pour préserver la biodiversité dans les agroécosystèmes, notamment pour ce qui relève des espèces patrimoniales. En parallèle, des études scientifiques basées sur les concepts d’écologie ont permis la redéfinition des systèmes de culture. Cette session a pour objectif de proposer des présentations permettant de confronter les mesures des politiques agricoles (propositions, bilan), l’action publique (NATURA 2000, MAE), l’innovation par les acteurs de l’agriculture et les résultats de recherche plus théorique.
Que la conservation ait une finalité économique (les services écosystémiques par exemple) ou non, sa mise en œuvre nécessite de prendre en compte le contexte socio-économique local. Cette session s’intéresse aux liens entre économie et conservation : sont-ils antagonistes ou peuvent-ils être conciliés ? La conservation de la biodiversité peut-elle être en elle-même une source de développement socio-économique ? Qu’est-ce que la conservation des services écologiques ?
Il n’est pas toujours facile de concilier la sauvegarde de la biodiversité et le bien-être humain ou le maintien et le développement des activités humaines sur le long terme, ce qui pose finalement la question de la valeur sociétale de la biodiversité. Le choix d’une politique publique ou d’instrument de gestion oppose bien souvent des visions du monde différentes du problème environnemental, ce qui confronte des légitimités diverses et parfois incompatibles pour fonder l’action collective. Le but de cette session est de faire intervenir différents acteurs de l’action collective et des sciences humaines afin de confronter les points de vue et de dégager les convergences efficaces.
Parmi les enjeux environnementaux auxquels sont actuellement confrontés les acteurs de la conservation, les invasions biologiques constituent un défi majeur à l’écologie appliquée, mais font également l’objet de controverses qui ont rarement l’occasion de s’exprimer dans des colloques scientifiques. Les espèces exotiques envahissantes sont une des causes identifiées de l’érosion de la biodiversité. Les invasions biologiques peuvent conduire à des déclins de certaines populations, à des extinctions locales d'espèces, et même à des modifications ou des restructurations complètes d'écosystèmes. Ces espèces exotiques génèrent beaucoup de recherches fondamentales et appliquées et sont aussi l’objet de nombreux plans de contrôle aux succès variables. Le but de cette session sera de mettre en relief les avancées récentes dans ce domaine.
Maison de l'université
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