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soutenance de thèse de Viviane Djoufack – vendredi 30 septembre 2011

 

Étude multi-échelles des précipitations et du couvert végétal au Cameroun : analyse spatiale, tendances temporelles, facteurs climatiques et anthropiques de variabilité du NDVI

Viviane Djoufack soutiendra sa thèse le vendredi 30 septembre 2011 à 14h30, amphithéâtre Ampère (bâtiment Gabriel, rez-de-chaussée aile nord, 6 boulevard Gabriel, Dijon).

Résumé

De par sa géométrie et sa situation géographique (2°N-13°N – 8°E-16°E ; ouverture sur l’océan Atlantique), le Cameroun offre l’avantage de proposer un ensemble représentatif des climats régionaux rencontrés en Afrique. La diminution des cumuls de précipitations enregistrée dans la région pendant la seconde moitié du XXe siècle, est associée à la récurrence de périodes anormalement sèches, essentiellement au cœur de la saison des pluies. Ces conditions ont amplifié la dégradation du couvert végétal au travers ses contraintes socioéconomiques et démographiques (déforestation, extension des surfaces d’activité). Les conséquences souvent dommageables de la variabilité climatique en général, et des sécheresses en particulier, sur les hommes et leurs activités suscitent la volonté de développer des études pour mieux comprendre comment le climat et les pressions naturelles et environnementales interagissent localement. Ainsi, l’objectif de cette thèse est de diagnostiquer la variabilité multiéchelle des précipitations et les relations qu’elle entretient avec le couvert végétal au sens large qui, à ces latitudes, est associé directement ou non, à la dynamique d’occupation et d’utilisation du sol, particulièrement sur la période 1951-2002.
A partir de données de précipitations observées (CRU/ponctuelles), les modes spatiaux de la variabilité ont été définis aux échelles annuelles et interannuelles, par Analyse en Composante Principale (ACP) et Classification Ascendante Hiérarchique (CAH). Ces régionalisations ont permis de discriminer cinq zones climatiques, différentes les unes des autres par l’intensité des cumuls et la saisonnalité (unimodal/bimodal). Pour chaque zone, l’attention a été portée sur les paramètres intrasaisonniers qui modulent la variabilité annuelle telle que, les séquences sèches (nombre, longueur, périodes d’occurrence) et les variations des dates de début et de fin de la période végétative. La répartition du couvert végétal dans l’espace et le temps (1982-2002) a été étudiée, en utilisant des méthodes de classification non supervisée (Isodata) sur les données de NDVI (Normalized Difference Vegetation index) à 8km de résolution. Enfin, des méthodes statistiques et de télédétection ont permis d’évaluer l’impact des facteurs pluviométriques et anthropogéniques (croissance démographique et utilisation du sol) sur la dynamique du couvert végétal en utilisant des bases de données à plus fine résolution (NDVI/1Km ; Global Land Cover (GLC 2000/1Km)). Ces dernières investigations ont été menées dans le Nord-Cameroun (6°N-13°N – 11°E-16°E), qui est la région la plus sensible des points de vue climatique, économique et environnemental.

Jury
Vincent Dubreuil, U. Rennes, rapporteur
Télésphore Brou, U. La Réunion, rapporteur
Yamna Djellouli, U Le Mans, examinatrice
Nadège Martiny, U Bourgogne, examinatrice
Maurice Tsaléfac, U. Yaoundé, codirecteur
Bernard Fontaine, CNRS, directeur

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Étude multi-échelles des précipitations et du couvert végétal au Cameroun : analyse spatiale, tendances temporelles, facteurs climatiques et anthropiques de variabilité du NDVI

Viviane Djoufack soutiendra sa thèse le vendredi 30 septembre 2011 à 14h30, amphithéâtre Ampère (bâtiment Gabriel, rez-de-chaussée aile nord, 6 boulevard Gabriel, Dijon).


Résumé

De par sa géométrie et sa situation géographique (2°N-13°N – 8°E-16°E ; ouverture sur l’océan Atlantique), le Cameroun offre l’avantage de proposer un ensemble représentatif des climats régionaux rencontrés en Afrique. La diminution des cumuls de précipitations enregistrée dans la région pendant la seconde moitié du XXe siècle, est associée à la récurrence de périodes anormalement sèches, essentiellement au cœur de la saison des pluies. Ces conditions ont amplifié la dégradation du couvert végétal au travers ses contraintes socioéconomiques et démographiques (déforestation, extension des surfaces d’activité). Les conséquences souvent dommageables de la variabilité climatique en général, et des sécheresses en particulier, sur les hommes et leurs activités suscitent la volonté de développer des études pour mieux comprendre comment le climat et les pressions naturelles et environnementales interagissent localement. Ainsi, l’objectif de cette thèse est de diagnostiquer la variabilité multiéchelle des précipitations et les relations qu’elle entretient avec le couvert végétal au sens large qui, à ces latitudes, est associé directement ou non, à la dynamique d’occupation et d’utilisation du sol, particulièrement sur la période 1951-2002.
A partir de données de précipitations observées (CRU/ponctuelles), les modes spatiaux de la variabilité ont été définis aux échelles annuelles et interannuelles, par Analyse en Composante Principale (ACP) et Classification Ascendante Hiérarchique (CAH). Ces régionalisations ont permis de discriminer cinq zones climatiques, différentes les unes des autres par l’intensité des cumuls et la saisonnalité (unimodal/bimodal). Pour chaque zone, l’attention a été portée sur les paramètres intrasaisonniers qui modulent la variabilité annuelle telle que, les séquences sèches (nombre, longueur, périodes d’occurrence) et les variations des dates de début et de fin de la période végétative. La répartition du couvert végétal dans l’espace et le temps (1982-2002) a été étudiée, en utilisant des méthodes de classification non supervisée (Isodata) sur les données de NDVI (Normalized Difference Vegetation index) à 8km de résolution. Enfin, des méthodes statistiques et de télédétection ont permis d’évaluer l’impact des facteurs pluviométriques et anthropogéniques (croissance démographique et utilisation du sol) sur la dynamique du couvert végétal en utilisant des bases de données à plus fine résolution (NDVI/1Km ; Global Land Cover (GLC 2000/1Km)). Ces dernières investigations ont été menées dans le Nord-Cameroun (6°N-13°N – 11°E-16°E), qui est la région la plus sensible des points de vue climatique, économique et environnemental.

Jury
Vincent Dubreuil, U. Rennes, rapporteur
Télésphore Brou, U. La Réunion, rapporteur
Yamna Djellouli, U Le Mans, examinatrice
Nadège Martiny, U Bourgogne, examinatrice
Maurice Tsaléfac, U. Yaoundé, codirecteur
Bernard Fontaine, CNRS, directeur

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