soutenance de thèse d’Élise Cellier-Holzem – jeudi 16 décembre 2010
Écologie évolutive de la malaria aviaire, approches expérimentales des relations entre Plasmodium relictum et le canari domestique
Élise Cellier-Holzem soutiendra sa thèse le jeudi 16 décembre 2010 à 10 heures, amphithéâtre Monge (3e étage du bâtiment Gabriel)
Résumé
L’étude des interactions hôtes/parasites est actuellement un thème de recherche incontournable des sciences de l’évolution. Une des questions majeures soulevée par ces études est de comprendre pourquoi certains parasites provoquent des maladies mortelles, alors que d’autres restent relativement bénins pour leurs hôtes. Dans ce défi que tentent de relever les biologistes de l’évolution mais également les sciences médicales, nous avons choisi de nous intéresser à la malaria aviaire, et plus précisément à son représentant le plus commun dans les populations naturelles d’oiseaux : Plasmodium relictum. En procédant à des infections expérimentales de canaris domestiques (Serinus canaria), nous avons voulu comprendre quels facteurs liés aux caractéristiques du parasite et de l’oiseau (au niveau de l’individu ou de la population) pouvaient influencer la virulence de Plasmodium relictum. Nous avons ainsi pu mettre en évidence que des facteurs, tels que le passé infectieux de l’hôte, la dose de parasites reçue, la prévalence de ces derniers dans la population d’oiseaux ou bien encore les interactions sociales entre individus, pouvaient moduler les coûts d’une telle infection. La virulence est un trait composite qui dépend, certes, de l’exploitation de l’hôte par les parasites mais également de la réponse immunitaire de ce dernier contre l’infection. Nous avons pu le vérifier dans notre système expérimental en utilisant une approche immuno-écologique. Nous nous sommes enfin intéressée aux conditions favorisant l’évolution de la virulence : ce qui est essentiel pour comprendre l’émergence ou la ré-émergence de maladies infectieuses et pour développer des stratégies de contrôle de ces maladies.
Mots-clés
canaris domestiques, écologie évolutive, infections expérimentales, immuno-écologie, interaction hôte-parasite, malaria aviaire, Plasmodium relictum, virulence
Jury
Gabriele Sorci, DR CNRS, université de Bourgogne – directeur de thèse
Ana Rivero, CR1, CNRS-IRD Montpellier – rapporteur
Philippe Christe, MER, université de Lausanne – rapporteur
Thierry Rigaud, DR CNRS, université de Bourgogne – examinateur
Nathalie Charbonnel, CR1, INRA-CBGP Montpellier, examinateur
Loïc Bollache, professeur université de Bourgogne – examinateur
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Écologie évolutive de la malaria aviaire, approches expérimentales des relations entre Plasmodium relictum et le canari domestique
Élise Cellier-Holzem soutiendra sa thèse le jeudi 16 décembre 2010 à 10 heures, amphithéâtre Monge (3e étage du bâtiment Gabriel)
Résumé
L’étude des interactions hôtes/parasites est actuellement un thème de recherche incontournable des sciences de l’évolution. Une des questions majeures soulevée par ces études est de comprendre pourquoi certains parasites provoquent des maladies mortelles, alors que d’autres restent relativement bénins pour leurs hôtes. Dans ce défi que tentent de relever les biologistes de l’évolution mais également les sciences médicales, nous avons choisi de nous intéresser à la malaria aviaire, et plus précisément à son représentant le plus commun dans les populations naturelles d’oiseaux : Plasmodium relictum. En procédant à des infections expérimentales de canaris domestiques (Serinus canaria), nous avons voulu comprendre quels facteurs liés aux caractéristiques du parasite et de l’oiseau (au niveau de l’individu ou de la population) pouvaient influencer la virulence de Plasmodium relictum. Nous avons ainsi pu mettre en évidence que des facteurs, tels que le passé infectieux de l’hôte, la dose de parasites reçue, la prévalence de ces derniers dans la population d’oiseaux ou bien encore les interactions sociales entre individus, pouvaient moduler les coûts d’une telle infection. La virulence est un trait composite qui dépend, certes, de l’exploitation de l’hôte par les parasites mais également de la réponse immunitaire de ce dernier contre l’infection. Nous avons pu le vérifier dans notre système expérimental en utilisant une approche immuno-écologique. Nous nous sommes enfin intéressée aux conditions favorisant l’évolution de la virulence : ce qui est essentiel pour comprendre l’émergence ou la ré-émergence de maladies infectieuses et pour développer des stratégies de contrôle de ces maladies.
Mots-cléscanaris domestiques, écologie évolutive, infections expérimentales, immuno-écologie, interaction hôte-parasite, malaria aviaire, Plasmodium relictum, virulence
JuryGabriele Sorci, DR CNRS, université de Bourgogne - directeur de thèse
Ana Rivero, CR1, CNRS-IRD Montpellier - rapporteur
Philippe Christe, MER, université de Lausanne - rapporteur
Thierry Rigaud, DR CNRS, université de Bourgogne - examinateur
Nathalie Charbonnel, CR1, INRA-CBGP Montpellier, examinateur
Loïc Bollache, professeur université de Bourgogne - examinateur