séminaire du pôle évolution du vivant – vendredi 4 février 2011
L’approche ‘écologie comportementale’ et la réintroduction du cheval de Przewalski
Claudia Feh, ONG TAKH
vendredi 4 février 2011, à 11 heures, amphithéâtre Monge, bâtiment Gabriel
Résumé
Le cheval de Przewalski, Equus ferus przewalski, fait partie des 188 espèces en danger critique d’extinction sur les 5491 mammifères répertoriées par l’UICN. Le dernier cheval sauvage est en train d’être réintroduit en Mongolie, mais avec 310 individus répartis en 3 endroits géographiquement distincts, nous sommes loin des 3 populations viables de 1500 chevaux chacune préconisées qui pourront minimiser l’impact de facteurs stochastiques et de la dérive génétique. La prédation joue un rôle non négligeable dans la mortalité de première année chez ces populations réintroduites, d’où l’importance d’un comportement anti-prédateur efficace. Chez les équidés formant des groupes familiaux (chevaux, zèbres de plaine et de montagne), les étalons sont connus pour être les meilleurs défenseurs des poulains, mais la cohésion entre les groupes familiaux semble avoir son importance.
La sauvegarde d’une espèce menacée est tributaire des facteurs qui régulent sa démographie et la composition génétique de ses populations. Malgré l’impact évident des stratégies comportementales individuelles sur ces facteurs, peu de gestionnaires incluent l’écologie comportementale dans leur approche.
- extrait:
- lien_externe:
- titre:
- L’approche 'écologie comportementale' et la réintroduction du cheval de Przewalski
- intervenant:
- Claudia Feh
- date:
- vendredi 4 février 2011
- kc_data:
- a:8:{i:0;s:0:"";s:4:"mode";s:0:"";s:3:"css";s:0:"";s:9:"max_width";s:0:"";s:7:"classes";s:0:"";s:9:"thumbnail";s:0:"";s:9:"collapsed";s:0:"";s:9:"optimized";s:0:"";}
- kc_raw_content:
L’approche 'écologie comportementale' et la réintroduction du cheval de Przewalski
Claudia Feh, ONG TAKH
vendredi 4 février 2011, à 11 heures, amphithéâtre Monge, bâtiment Gabriel
RésuméLe cheval de Przewalski, Equus ferus przewalski, fait partie des 188 espèces en danger critique d’extinction sur les 5491 mammifères répertoriées par l’UICN. Le dernier cheval sauvage est en train d’être réintroduit en Mongolie, mais avec 310 individus répartis en 3 endroits géographiquement distincts, nous sommes loin des 3 populations viables de 1500 chevaux chacune préconisées qui pourront minimiser l’impact de facteurs stochastiques et de la dérive génétique. La prédation joue un rôle non négligeable dans la mortalité de première année chez ces populations réintroduites, d’où l’importance d’un comportement anti-prédateur efficace. Chez les équidés formant des groupes familiaux (chevaux, zèbres de plaine et de montagne), les étalons sont connus pour être les meilleurs défenseurs des poulains, mais la cohésion entre les groupes familiaux semble avoir son importance.
La sauvegarde d’une espèce menacée est tributaire des facteurs qui régulent sa démographie et la composition génétique de ses populations. Malgré l’impact évident des stratégies comportementales individuelles sur ces facteurs, peu de gestionnaires incluent l’écologie comportementale dans leur approche.