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parution d’un article de François Bretagnolle dans la revue Nature Géoscience

Etiquette(s) : articles et presse

 

Comment le déclin des populations d’éléphants de forêt réduit les stocks de carbone dans la biomasse

Une étude menée entre autre, par le Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (CEA/CNRS/UVSQ) et l’UMR Biogéosciences (UBFC/CNRS/EPHE) vient de montrer que le déclin de l’éléphant de forêt a un rapport direct avec la réduction des stocks de carbone dans la biomasse forestière. Autrefois répandue en Afrique, cette espèce façonnait son habitat en dispersant les nutriments et les graines de nombreuses espèces, mais aussi en piétinant et en consommant les petits arbres ce qui favorise le développement d’arbres au potentiel d’absorption de carbone plus élevée. En effet, le piétinement des petits arbres réduit la compétition entre arbres et génère de l’espace autorisant la présence de très gros arbres qui stockent beaucoup plus de carbone. La disparition des éléphants de forêt se traduit donc en une perte de carbone stockée.

L’éléphant de forêt est une espèce d’éléphant Africaine qui était répandue dans toutes les forêts d’Afrique de l’Ouest et Centrale. Les populations d’éléphants de forêts sont en déclin depuis la colonisation de l’Afrique de l’Ouest par les Européens du fait d’une pression de chasse non durable pour l’ivoire et de la destruction de son habitat. Les décennies récentes ont vu le taux de déclin des éléphants de forêt s’accélérer et aujourd’hui les populations d’éléphants de forêts ont été réduites à moins de 10% de leurs tailles originales.

Contact : Fabio Berzaghi – LSCE CEA/CNRS/UVSQ – fabio.berzaghi@lsce.ipsl.fr; François Bretagnolle – UMR Biogéosciences (UBFC/CNRS/EPHE) – francois.bretagnolle@u-bourgogne.fr

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Comment le déclin des populations d'éléphants de forêt réduit les stocks de carbone dans la biomasse

Une étude menée entre autre, par le Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (CEA/CNRS/UVSQ) et l’UMR Biogéosciences (UBFC/CNRS/EPHE) vient de montrer que le déclin de l’éléphant de forêt a un rapport direct avec la réduction des stocks de carbone dans la biomasse forestière. Autrefois répandue en Afrique, cette espèce façonnait son habitat en dispersant les nutriments et les graines de nombreuses espèces, mais aussi en piétinant et en consommant les petits arbres ce qui favorise le développement d’arbres au potentiel d’absorption de carbone plus élevée. En effet, le piétinement des petits arbres réduit la compétition entre arbres et génère de l’espace autorisant la présence de très gros arbres qui stockent beaucoup plus de carbone. La disparition des éléphants de forêt se traduit donc en une perte de carbone stockée.

L’éléphant de forêt est une espèce d’éléphant Africaine qui était répandue dans toutes les forêts d’Afrique de l’Ouest et Centrale. Les populations d’éléphants de forêts sont en déclin depuis la colonisation de l’Afrique de l’Ouest par les Européens du fait d’une pression de chasse non durable pour l’ivoire et de la destruction de son habitat. Les décennies récentes ont vu le taux de déclin des éléphants de forêt s’accélérer et aujourd’hui les populations d’éléphants de forêts ont été réduites à moins de 10% de leurs tailles originales.

Contact : Fabio Berzaghi – LSCE CEA/CNRS/UVSQ - fabio.berzaghi@lsce.ipsl.fr; François Bretagnolle - UMR Biogéosciences (UBFC/CNRS/EPHE) – francois.bretagnolle@u-bourgogne.fr

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