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HDR de Sébastien Couette

Optimisation des méthodes de caractérisation 3D du phénotype. Exemple chez le genre Cacajao (ouakaris, primates sud américains) pour lequel une révision taxinomique intégrative est en courAnalyse de la variation morphologique chez les primates: apports méthodologiques, taxinomiques et fonctionnels

 

Soutenue le 23 septembre 2020

 

Résumé

La morphologie des organismes est en relation avec de nombreux paramètres biotiques et abiotiques qui les caractérisent. L’étude de la variation morphologique fournit ainsi des renseignements précieux pouvant être interprétés en terme de compréhension du lien entre forme et fonction et d’estimation de la biodiversité. Ceci est d’autant plus valable dans un contexte macro-évolutif et à grandes échelles taxinomiques et temporelles, en combinant les résultats obtenus à la fois sur des espèces actuelles et fossiles. Le groupe des primates est particulièrement adapté pour répondre aux questions posées par ce travail, puisqu’il présente une forte diversité morphologique qui reflète une grande variété de traits d’histoire de vie, d’écologie, de comportement,… Outre le développement de méthodes 3D permettant une meilleure caractérisation de la forme, le premier objectif de mon travail de recherche est de comprendre comment la variation morphologique au sein d’un groupe peut traduire les variations fonctionnelles. Le travail est mené sur des espèces actuelles et les résultats sont transférés aux espèces fossiles permettant d’émettre et parfois de tester des hypothèses concernant l’écologie, le comportement et la biologie des espèces fossiles. Un projet est proposé et concerne l’étude des perceptions auditives à travers l’analyse de la morphologie de l’oreille interne, et l’identification des niches acoustiques des groupes en lien avec leur écologie et l’environnement dans lequel ils vivent. Si ces liens sont identifiés pour les groupes actuels, alors un tel modèle serait transféré aux groupes fossiles pour lesquels la paléo-écologie, le paléo-habitat et le paléo-comportement sont souvent inconnus. Le second axe de recherche consiste à clarifier le cadre taxinomique de groupes actuels et fossiles pour lesquels les révisions taxinomiques sont soit datées, soit basées sur les résultats d’un seule discipline, ou encore pour les groupes dont les espèces sont cryptiques (complexes à identifier sur le plan morphologique). Cela permet de mieux caractériser la dynamique de la biodiversité actuelle et d’identifier les facteurs ayant eu une influence sur la biodiversité passée. Un projet de recherche est proposé et concerne un groupe de primates africains (Galagidae) pour lequel une révision taxinomique intégrative (multidisciplinaire) importante a été menée permettant de mettre en évidence les liens entre la divergence des groupes, leur distribution géographique et les transformations que l’Afrique a connu lors de la radiation de ce groupe. On comprend l’importance de ce travail dans le contexte actuel de pression anthropique sur la biosphère et de changement climatique.

 

Composition du jury

Antoine Balzeau (MNHN, Paris) – rapporteur
Hélène Coqueugniot (EPHE, Bordeaux) – rapporteur, en visio
Vincent Debat (MNHN, Paris) – rapporteur
Emmanuel Fara (université Bourgogne Franche-Comté, Dijon) – examinateur
Sophie Montuire (EPHE, Dijon) – directrice

extrait:
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Optimisation des méthodes de caractérisation 3D du phénotype. Exemple chez le genre Cacajao (ouakaris, primates sud américains) pour lequel une révision taxinomique intégrative est en courAnalyse de la variation morphologique chez les primates: apports méthodologiques, taxinomiques et fonctionnels

 

Soutenue le 23 septembre 2020

 

Résumé

La morphologie des organismes est en relation avec de nombreux paramètres biotiques et abiotiques qui les caractérisent. L’étude de la variation morphologique fournit ainsi des renseignements précieux pouvant être interprétés en terme de compréhension du lien entre forme et fonction et d’estimation de la biodiversité. Ceci est d’autant plus valable dans un contexte macro-évolutif et à grandes échelles taxinomiques et temporelles, en combinant les résultats obtenus à la fois sur des espèces actuelles et fossiles. Le groupe des primates est particulièrement adapté pour répondre aux questions posées par ce travail, puisqu’il présente une forte diversité morphologique qui reflète une grande variété de traits d’histoire de vie, d’écologie, de comportement,… Outre le développement de méthodes 3D permettant une meilleure caractérisation de la forme, le premier objectif de mon travail de recherche est de comprendre comment la variation morphologique au sein d’un groupe peut traduire les variations fonctionnelles. Le travail est mené sur des espèces actuelles et les résultats sont transférés aux espèces fossiles permettant d’émettre et parfois de tester des hypothèses concernant l’écologie, le comportement et la biologie des espèces fossiles. Un projet est proposé et concerne l’étude des perceptions auditives à travers l’analyse de la morphologie de l’oreille interne, et l’identification des niches acoustiques des groupes en lien avec leur écologie et l’environnement dans lequel ils vivent. Si ces liens sont identifiés pour les groupes actuels, alors un tel modèle serait transféré aux groupes fossiles pour lesquels la paléo-écologie, le paléo-habitat et le paléo-comportement sont souvent inconnus. Le second axe de recherche consiste à clarifier le cadre taxinomique de groupes actuels et fossiles pour lesquels les révisions taxinomiques sont soit datées, soit basées sur les résultats d’un seule discipline, ou encore pour les groupes dont les espèces sont cryptiques (complexes à identifier sur le plan morphologique). Cela permet de mieux caractériser la dynamique de la biodiversité actuelle et d’identifier les facteurs ayant eu une influence sur la biodiversité passée. Un projet de recherche est proposé et concerne un groupe de primates africains (Galagidae) pour lequel une révision taxinomique intégrative (multidisciplinaire) importante a été menée permettant de mettre en évidence les liens entre la divergence des groupes, leur distribution géographique et les transformations que l’Afrique a connu lors de la radiation de ce groupe. On comprend l’importance de ce travail dans le contexte actuel de pression anthropique sur la biosphère et de changement climatique.

 

Composition du jury

Antoine Balzeau (MNHN, Paris) – rapporteur
Hélène Coqueugniot (EPHE, Bordeaux) – rapporteur, en visio
Vincent Debat (MNHN, Paris) – rapporteur
Emmanuel Fara (université Bourgogne Franche-Comté, Dijon) – examinateur
Sophie Montuire (EPHE, Dijon) – directrice

titre:
Analyse de la variation morphologique chez les primates: apports méthodologiques, taxinomiques et fonctionnels
date_de_la_soutenance_hdr:
23 septembre 2020
date_de_la_soutenance_hdr_numerique:
20200923
nom:
Couette

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