appel à candidature pour une thèse à l’interface entre écologie et géographie
Sujet de la thèse : évaluer la capacité des formes urbaines au maintien de la biodiversité : approche par la simulation
Dans le cadre du projet REFUGE (appel CNRS 80|PRIME), une allocation de thèse (acquise) est proposée conjointement par les laboratoires ThéMA et Biogéosciences. La thèse porte sur la biodiversité au sein des agglomérations urbaines. Elle vise à comparer différentes formes de croissance urbaine selon leur capacité à maintenir des populations animales à long terme, avec l’hypothèse que certaines formes de développement du bâti (fractales par exemple) ont des propriétés intéressantes à cet égard. Elle va consister à associer des domaines scientifiques habituellement séparés : la géoprospective urbaine, la génétique des populations et du paysage. Sur le plan méthodologique, ce travail sera basé essentiellement sur la modélisation spatiale. Il va nécessiter le couplage de modèles de développement urbain et de modèles de simulation génétique appliqués. Les cas d’applications seront des villes théoriques ainsi que l’agglomération de Lyon.
La thèse sera codirigée par Jean-Christophe Foltête (UMR ThéMA, université de Franche-Comté) et Stéphane Garnier (UMR Biogéosciences, université de Bourgogne). Elle bénéficiera de l’appui scientifique des participants au projet REFUGE : en modélisation spatiale, géomatique et développement informatique à ThéMA et en écologie, génétique des populations et génétique du paysage à Biogéosciences.
Compétences attendues et candidature
Le ou la candidat(e) doit être titulaire soit d’un master en géographie, soit d’un master en écologie ou biologie de l’évolution. Dans le premier cas, nous attendons un(e) géographe spécialisé(e) en modélisation de l’environnement (la connaissance de l’écologie du paysage est un plus), pour lequel une acquisition des concepts et outils de la génétique des populations sera nécessaire. Dans le second cas, nous attendons un ou une biologiste/écologue qui devra disposer ou acquérir de bonnes compétences en analyse spatiale. Dans tous les cas, le sujet exigera d’avoir un goût prononcé pour les approches théoriques.
Les candidatures doivent être adressées jusqu’au 7 juin 2019 par mail (CV et lettre de motivation) à Jean-Christophe Foltête.
Un descriptif plus détaillé du sujet ainsi que la bibliographie indicative sont accessibles par ce lien.
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Sujet de la thèse : évaluer la capacité des formes urbaines au maintien de la biodiversité : approche par la simulation
Dans le cadre du projet REFUGE (appel CNRS 80|PRIME), une allocation de thèse (acquise) est proposée conjointement par les laboratoires ThéMA et Biogéosciences. La thèse porte sur la biodiversité au sein des agglomérations urbaines. Elle vise à comparer différentes formes de croissance urbaine selon leur capacité à maintenir des populations animales à long terme, avec l’hypothèse que certaines formes de développement du bâti (fractales par exemple) ont des propriétés intéressantes à cet égard. Elle va consister à associer des domaines scientifiques habituellement séparés : la géoprospective urbaine, la génétique des populations et du paysage. Sur le plan méthodologique, ce travail sera basé essentiellement sur la modélisation spatiale. Il va nécessiter le couplage de modèles de développement urbain et de modèles de simulation génétique appliqués. Les cas d’applications seront des villes théoriques ainsi que l’agglomération de Lyon.
La thèse sera codirigée par Jean-Christophe Foltête (UMR ThéMA, université de Franche-Comté) et Stéphane Garnier (UMR Biogéosciences, université de Bourgogne). Elle bénéficiera de l’appui scientifique des participants au projet REFUGE : en modélisation spatiale, géomatique et développement informatique à ThéMA et en écologie, génétique des populations et génétique du paysage à Biogéosciences.
Compétences attendues et candidature
Le ou la candidat(e) doit être titulaire soit d’un master en géographie, soit d’un master en écologie ou biologie de l’évolution. Dans le premier cas, nous attendons un(e) géographe spécialisé(e) en modélisation de l’environnement (la connaissance de l’écologie du paysage est un plus), pour lequel une acquisition des concepts et outils de la génétique des populations sera nécessaire. Dans le second cas, nous attendons un ou une biologiste/écologue qui devra disposer ou acquérir de bonnes compétences en analyse spatiale. Dans tous les cas, le sujet exigera d’avoir un goût prononcé pour les approches théoriques.
Les candidatures doivent être adressées jusqu’au 7 juin 2019 par mail (CV et lettre de motivation) à Jean-Christophe Foltête.
Un descriptif plus détaillé du sujet ainsi que la bibliographie indicative sont accessibles par ce lien.