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Article publié dans Science advances

Pourquoi les extinctions marines étaient plus fréquentes il y a 500 millions d’années

Valeurs de l’ « indice métabolique » simulées pour l’actuel (en haut) et il y a 500 millions d’années (en bas). Les continents sont représentés en gris (la configuration des continents était très différente dans le passé lointain). Seules les côtes sont considérées dans cette étude, car ce sont les régions qui abritent la diversité la plus importante. Les données paléontologiques suggèrent que les extinctions des espèces marines étaient particulièrement nombreuses pendant les périodes géologiques du Cambrien et de l’Ordovicien, il y a environ 500 millions d’années. En l’absence d’explication pour ce phénomène, il était envisagé que ces forts taux d’extinction reflètent essentiellement des biais de la base de données paléontologique, dont la qualité se dégrade nécessairement au fur et à mesure que l’on remonte loin dans le passé. Une équipe internationale de chercheurs menée par le laboratoire français Biogéosciences (Dijon) a abordé cette question avec une approche de simulation numérique innovante représentant le climat et la biodiversité au cours des 500 derniers millions d’années. Les résultats de l’étude suggèrent que les forts taux d’extinction au cours du Cambrien et de l’Ordovicien s’expliqueraient, du moins en partie, par la configuration des continents et le climat à cette époque, qui ensemble rendaient les organismes marins fragiles face aux changements climatiques globaux. Ce article a été publié dans la revue Science Advances.

Pour plus d’infos, vous pouvez consulter l’actualité scientifique complète sur le site de l’INEE.

 

Contact chercheur

Biogéosciences, UMR 6282 CNRS / Université de Bourgogne
Alexandre Pohl – alexandre.pohl@u-bourgogne.fr

Correspondant communication du laboratoire

Biogéosciences, UMR 6282 CNRS / Université de Bourgogne
Alexandre Pohl – alexandre.pohl@u-bourgogne.fr

 

Référence de l’article

Why the early Paleozoic was intrinsically prone to marine extinction. Alexandre Pohl1, Richard G. Stockey2,3, Xu Dai1, Ryan Yohler4, Guillaume Le Hir5, Dominik Hülse6,7, Arnaud Brayard1, Seth Finnegan4, Andy Ridgwell7. 2023. Science Advances 9 (35). DOI: 10.1126/sciadv.adg7679

1 Biogéosciences, UMR 6282 CNRS, université de Bourgogne, 6 boulevard Gabriel, 21000 Dijon, France.
2 Department of Geological Sciences, Stanford University, Stanford, CA 94305, USA.
3 School of Ocean and Earth Science, National Oceanography Centre Southampton, University of Southampton, Southampton, UK.
4 Department of Integrative Biology, University of California, Berkeley, Berkeley, CA, USA.
5 université de Paris, Institut de Physique du Globe de Paris, CNRS, 1 rue Jussieu, 75005 Paris, France.
6 Max-Planck-Institute for Meteorology, Hamburg, Germany.
7 Department of Earth and Planetary Sciences, University of California, Riverside, CA, USA.

extrait:
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Pourquoi les extinctions marines étaient plus fréquentes il y a 500 millions d’années

Valeurs de l’ « indice métabolique » simulées pour l’actuel (en haut) et il y a 500 millions d’années (en bas). Les continents sont représentés en gris (la configuration des continents était très différente dans le passé lointain). Seules les côtes sont considérées dans cette étude, car ce sont les régions qui abritent la diversité la plus importante. Les données paléontologiques suggèrent que les extinctions des espèces marines étaient particulièrement nombreuses pendant les périodes géologiques du Cambrien et de l’Ordovicien, il y a environ 500 millions d’années. En l’absence d’explication pour ce phénomène, il était envisagé que ces forts taux d’extinction reflètent essentiellement des biais de la base de données paléontologique, dont la qualité se dégrade nécessairement au fur et à mesure que l’on remonte loin dans le passé. Une équipe internationale de chercheurs menée par le laboratoire français Biogéosciences (Dijon) a abordé cette question avec une approche de simulation numérique innovante représentant le climat et la biodiversité au cours des 500 derniers millions d’années. Les résultats de l’étude suggèrent que les forts taux d’extinction au cours du Cambrien et de l’Ordovicien s’expliqueraient, du moins en partie, par la configuration des continents et le climat à cette époque, qui ensemble rendaient les organismes marins fragiles face aux changements climatiques globaux. Ce article a été publié dans la revue Science Advances.

Pour plus d'infos, vous pouvez consulter l'actualité scientifique complète sur le site de l'INEE.

 

Contact chercheur

Biogéosciences, UMR 6282 CNRS / Université de Bourgogne
Alexandre Pohl – alexandre.pohl@u-bourgogne.fr

Correspondant communication du laboratoire

Biogéosciences, UMR 6282 CNRS / Université de Bourgogne
Alexandre Pohl – alexandre.pohl@u-bourgogne.fr

 

Référence de l’article

Why the early Paleozoic was intrinsically prone to marine extinction. Alexandre Pohl1, Richard G. Stockey2,3, Xu Dai1, Ryan Yohler4, Guillaume Le Hir5, Dominik Hülse6,7, Arnaud Brayard1, Seth Finnegan4, Andy Ridgwell7. 2023. Science Advances 9 (35). DOI: 10.1126/sciadv.adg7679

1 Biogéosciences, UMR 6282 CNRS, université de Bourgogne, 6 boulevard Gabriel, 21000 Dijon, France.
2 Department of Geological Sciences, Stanford University, Stanford, CA 94305, USA.
3 School of Ocean and Earth Science, National Oceanography Centre Southampton, University of Southampton, Southampton, UK.
4 Department of Integrative Biology, University of California, Berkeley, Berkeley, CA, USA.
5 université de Paris, Institut de Physique du Globe de Paris, CNRS, 1 rue Jussieu, 75005 Paris, France.
6 Max-Planck-Institute for Meteorology, Hamburg, Germany.
7 Department of Earth and Planetary Sciences, University of California, Riverside, CA, USA.

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