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Article publié dans Total Environment Research Themes

Comment les changements abrupts des températures de surface influencent-ils le cycle de l’eau en France ? Étude de cas des bassins de production de blé tendre d’hiver

Ces travaux, publiés dans la revue Total Environment Research Themes, visent à comprendre l’impact d’un réchauffement brutal des températures de surface sur le bilan hydrique et les épisodes de stress hydrique dans les bassins français de production de blé tendre d’hiver, ces derniers connaissant une stagnation des rendements depuis les années 1990.

Dans cet article, nous utilisons un modèle simplifié de bilan hydrique à deux réservoirs (Jacquart & Choisnel, 1995) pour calculer la fraction d’eau extractible (Relative Extractible Water en anglais, REW) journalière sur les parcelles de blé de 1959 à 2021, en utilisant les caractéristiques de la culture et les données climatiques d’une grille de 8 km de résolution d’observations météorologiques de surface réanalysées (Météo France) (Soubeyroux et al., 2008). Cette méthodologie innovante permet d’étudier l’évolution du bilan hydrique de manière continue dans l’espace et dans le temps sur l’ensemble du territoire.

Différence du nombre de jours sous seuil de stress hydrique (40% de remplissage en eau des réservoirs du sol) (période 1988-2021 - période 1960-1987) à l'échelle annuelle sur les bassins de production majoritaires de blé tendre d'hiver. Des disparités spatiales sont mises en évidence dans l’évolution du bilan hydrique après le réchauffement brutal de 1987/1988 sur les principaux bassins de production de blé en France. Les épisodes de stress hydrique sont plus longs et/ou plus intenses, révélant les impacts combinés des évolutions de l’évapotranspiration et des précipitations liquides (Laurent et al., 2023).

Le cycle de croissance et de développement de la culture est affecté de manière variable avec l’évolution du risque sécheresse, accentuant le besoin de compréhension des modifications des événements de stress hydrique sous l’effet du réchauffement. C’est en effet une problématique clé pour le secteur agricole, notamment pour les compagnies d’assurance proposant des contrats de protection des récoltes.

 

Référence de l’étude

Laurent, L., Ullmann, A. & Castel, T. How abrupt changes in surface temperature impacts water cycle over France? The case study of winter bread wheat area. Total Environment Research Themes (2023). https://doi.org/10.1016/j.totert.2023.100079

 

Références citées

Jacquart, C. & Choisnel, E. Un modèle de bilan hydrique simplifié à deux réservoirs utilisable en agrométéorologie. La Météorologie 8ème série, 29–44 (1995).

Soubeyroux, J.-M. et al. Safran-Isba-Modcou (SIM) : Un outil pour le suivi hydrométéorologique opérationnel et les études. Météorologie 8, 40 (2008).

 

Contact chercheur

Léa Laurent, Biogéosciences, UMR 6282 CNRS, université Bourgogne, 6 boulevard Gabriel, 21000 Dijon, France, lea_laurent02@etu.u-bourgogne.fr

 

Correspondant communication du laboratoire

Alexandre Pohl, Biogéosciences, UMR 6282 CNRS, université de Bourgogne, 6 boulevard Gabriel, 21000 Dijon, France, alexandre.pohl@u-bourgogne.fr

extrait:
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Ces travaux, publiés dans la revue Total Environment Research Themes, visent à comprendre l'impact d'un réchauffement brutal des températures de surface sur le bilan hydrique et les épisodes de stress hydrique dans les bassins français de production de blé tendre d'hiver, ces derniers connaissant une stagnation des rendements depuis les années 1990.

Dans cet article, nous utilisons un modèle simplifié de bilan hydrique à deux réservoirs (Jacquart & Choisnel, 1995) pour calculer la fraction d’eau extractible (Relative Extractible Water en anglais, REW) journalière sur les parcelles de blé de 1959 à 2021, en utilisant les caractéristiques de la culture et les données climatiques d'une grille de 8 km de résolution d'observations météorologiques de surface réanalysées (Météo France) (Soubeyroux et al., 2008). Cette méthodologie innovante permet d'étudier l'évolution du bilan hydrique de manière continue dans l'espace et dans le temps sur l'ensemble du territoire.

Différence du nombre de jours sous seuil de stress hydrique (40% de remplissage en eau des réservoirs du sol) (période 1988-2021 - période 1960-1987) à l'échelle annuelle sur les bassins de production majoritaires de blé tendre d'hiver. Des disparités spatiales sont mises en évidence dans l'évolution du bilan hydrique après le réchauffement brutal de 1987/1988 sur les principaux bassins de production de blé en France. Les épisodes de stress hydrique sont plus longs et/ou plus intenses, révélant les impacts combinés des évolutions de l'évapotranspiration et des précipitations liquides (Laurent et al., 2023).

Le cycle de croissance et de développement de la culture est affecté de manière variable avec l’évolution du risque sécheresse, accentuant le besoin de compréhension des modifications des événements de stress hydrique sous l'effet du réchauffement. C’est en effet une problématique clé pour le secteur agricole, notamment pour les compagnies d'assurance proposant des contrats de protection des récoltes.

 

Référence de l'étude

Laurent, L., Ullmann, A. & Castel, T. How abrupt changes in surface temperature impacts water cycle over France? The case study of winter bread wheat area. Total Environment Research Themes (2023). https://doi.org/10.1016/j.totert.2023.100079

 

Références citées

Jacquart, C. & Choisnel, E. Un modèle de bilan hydrique simplifié à deux réservoirs utilisable en agrométéorologie. La Météorologie 8ème série, 29–44 (1995).

Soubeyroux, J.-M. et al. Safran-Isba-Modcou (SIM) : Un outil pour le suivi hydrométéorologique opérationnel et les études. Météorologie 8, 40 (2008).

 

Contact chercheur

Léa Laurent, Biogéosciences, UMR 6282 CNRS, université Bourgogne, 6 boulevard Gabriel, 21000 Dijon, France, lea_laurent02@etu.u-bourgogne.fr

 

Correspondant communication du laboratoire

Alexandre Pohl, Biogéosciences, UMR 6282 CNRS, université de Bourgogne, 6 boulevard Gabriel, 21000 Dijon, France, alexandre.pohl@u-bourgogne.fr

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