Retour sur 15 ans d’observations en Arctique : quelle réponse de la cryopshère aux changements climatiques contemporains ?

Eric Bernard, CR CNRS au laboratoire ThéMA, à Besançon

Jeudi 15 février 2024 à 14 heures, amphi 303

L’Arctique, et en particulier le Svalbard, est la région sur Terre qui se réchauffe le plus vite. Dans ce contexte, la cryosphère est un indicateur reconnu de ces changements et son étude permet d’en mieux comprendre les mécanismes et la réponse/adaptation des milieux.

Depuis 2008, le bassin du glacier Austre Lovén, sur la côte Ouest du Svalbard (78°N), est un observatoire répertorié, dont l’objectif est l’observation et la mesures des processus glaciaires et périglaciaires. Ils sont contrôlés par des modifications climatologiques majeures qui modifient le fonctionnement de la cryosphère. L’étude des bilans de masses permet, par exemple, de mettre en évidence la combinaison de facteurs qui contrôlent les pulses glaciaires et la décrue mesurée.

Parmi de nombreux phénomènes observés, les modifications des régimes de précipitations sont à l’origine de profondes mutations, à la fois des domaines glaciaires (accumulation et fonte accrues), et des domaines périglaciaires (transferts de sédiments, transformations géomorphologiques). Les zones nouvellement déglacées sont en effet des espaces de transition dont les dynamiques dites « source-to-sink » mettent en évidence l’action de l’augmentation des écoulements sur les milieux.

extrait:

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Retour sur 15 ans d’observations en Arctique : quelle réponse de la cryopshère aux changements climatiques contemporains ?

Eric Bernard, CR CNRS au laboratoire ThéMA, à Besançon

Jeudi 15 février 2024 à 14 heures, amphi 303

 

L’Arctique, et en particulier le Svalbard, est la région sur Terre qui se réchauffe le plus vite. Dans ce contexte, la cryosphère est un indicateur reconnu de ces changements et son étude permet d’en mieux comprendre les mécanismes et la réponse/adaptation des milieux.

Depuis 2008, le bassin du glacier Austre Lovén, sur la côte Ouest du Svalbard (78°N), est un observatoire répertorié, dont l’objectif est l’observation et la mesures des processus glaciaires et périglaciaires. Ils sont contrôlés par des modifications climatologiques majeures qui modifient le fonctionnement de la cryosphère. L’étude des bilans de masses permet, par exemple, de mettre en évidence la combinaison de facteurs qui contrôlent les pulses glaciaires et la décrue mesurée.

Parmi de nombreux phénomènes observés, les modifications des régimes de précipitations sont à l’origine de profondes mutations, à la fois des domaines glaciaires (accumulation et fonte accrues), et des domaines périglaciaires (transferts de sédiments, transformations géomorphologiques). Les zones nouvellement déglacées sont en effet des espaces de transition dont les dynamiques dites « source-to-sink » mettent en évidence l’action de l’augmentation des écoulements sur les milieux.

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