La pollution a-t-elle une influence sur les mésanges ?

Le 9 juin 2012, les mésanges bourguignonnes et franc-comtoises étaient à l’honneur au journal de 20 heures de TF1, pour une brève présentation des questionnements liés à la thèse de Juliette Bailly, sous la direction de Bruno Faivre.

L’environnement urbain ce caractérise par un coté très modifié et très artificiel relativement aux milieux « naturels ». En effet, les contrastes entre villes et milieux « naturels » sont évidents pour pratiquement tous les facteurs écologiques. En particulier, les niveaux de pollution sont plus élevés en ville, même s’ils n’atteignent pas les valeurs records de certains sites industriels. Pourtant, de nombreuses populations, y compris chez les oiseaux, ont colonisé et colonisent toujours ces espaces aménagés pour l’homme. C’est par exemple le cas des mésanges bleues et charbonnières qui sont des oiseaux d’origine forestière qui vivent et se reproduisent couramment en ville.
Notre objectif est de comparer les populations urbaines à celles de leur milieu d’origine (la forêt) au niveau de paramètres démographiques, de certaines interactions biotiques (en particulier avec les parasites), et de plusieurs traits morphologiques et physiologiques témoignant de la condition des individus dans les deux types d’habitats. Ces éléments seront croisés avec la quantification de certains polluants. Si nous distinguons des contrastes nets entre populations urbaines et forestières, nous tenterons d’en explorer le(s) déterminisme(s).

extrait:

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La pollution a-t-elle une influence sur les mésanges ?

Le 9 juin 2012, les mésanges bourguignonnes et franc-comtoises étaient à l'honneur au journal de 20 heures de TF1, pour une brève présentation des questionnements liés à la thèse de Juliette Bailly, sous la direction de Bruno Faivre.

L'environnement urbain ce caractérise par un coté très modifié et très artificiel relativement aux milieux "naturels". En effet, les contrastes entre villes et milieux "naturels" sont évidents pour pratiquement tous les facteurs écologiques. En particulier, les niveaux de pollution sont plus élevés en ville, même s'ils n'atteignent pas les valeurs records de certains sites industriels. Pourtant, de nombreuses populations, y compris chez les oiseaux, ont colonisé et colonisent toujours ces espaces aménagés pour l'homme. C'est par exemple le cas des mésanges bleues et charbonnières qui sont des oiseaux d'origine forestière qui vivent et se reproduisent couramment en ville.
Notre objectif est de comparer les populations urbaines à celles de leur milieu d'origine (la forêt) au niveau de paramètres démographiques, de certaines interactions biotiques (en particulier avec les parasites), et de plusieurs traits morphologiques et physiologiques témoignant de la condition des individus dans les deux types d'habitats. Ces éléments seront croisés avec la quantification de certains polluants. Si nous distinguons des contrastes nets entre populations urbaines et forestières, nous tenterons d'en explorer le(s) déterminisme(s).