conférence – mercredi 18 avril 2012
Influence des processus taphonomiques sur les estimations de la biodiversité fossile : le cas des échinodermes
Loïc Villier, université Aix-Marseille
mercredi 18 avril 2012 à 11 heures, amphi 303 (bâtiment Gabriel, 3e étage, aile centrale)
Résumé
Les sites paléontologiques n’offrent qu’une image incomplète et biaisée de la biodiversité ancienne. L’exemple des échinodermes montre comment les perturbations taphonomiques affectent la préservation de la biodiversité à toutes les échelles, depuis l’identification des taxons jusqu’au dénombrement des taxons aux plus grandes échelles de temps et d’espace. Les archives paléontologiques souffrent d’un faible niveau d’échantillonnage et d’une forte hétérogénéité de la préservation en fonction des taxons, des environnements, de l’âge des dépôts, etc. Les estimations et les comparaisons de biodiversité entre intervalles géologiques ou entre les archives paléontologiques doivent désormais considérer les biais de préservation. Il y a là un enjeu méthodologique majeur avec des incidences sur nombre de théories macro-évolutives.