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séminaire d’agroécologie- lundi 2 juin 2008

Impact des changements climatiques sur le fonctionnement et la répartition géographique des espèces

Isabelle Chuine, centre d’écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier (UMR 5175 CNRS)

lundi 2 juin 2008, à 11 heures, salle des conférences, INRA Dijon

 

L’effet du changement climatique actuel sur le fonctionnement et la répartition géographique des espèces est maintenant bien avéré et il est maintenant important de prédire l’impact des changements climatiques à venir étant donné leur ampleur annoncée. La plupart des modèles d’aire de répartition d’espèce sont des modèles statistiques (niche-based, habitat-based models) ajustés sur la répartition actuelle. Ces modèles utilisent des méthodes statistiques plus ou moins complexes pour expliquer la répartition observée avec différentes variables du milieu (climat, sol, utilisation des terres). La robustesse des projections de ce type de modèles est actuellement beaucoup discutée, ce qui pousse à l’heure actuelle au développement d’un autre type de modèles dits « basés sur les processus » (process-based models) permettant de relier les traits d’une espèce et leurs variations en fonction du milieu avec la probabilité de présence de celle-ci. Ces modèles, de part leurs hypothèses sont plus réalistes, plus généraux (avant paramétrisation) et permettent d’identifier les traits et variables du milieu qui limitent la répartition d’une espèce. Très peu de modèles d’aire de répartition à l’heure actuelle sont basés sur les processus. Les premiers modèles basés sur les processus ont été développés pour simuler le fonctionnement d’ensemble d’écosystèmes et non d’espèces particulières. Ces modèles (Dynamic Global Vegetation Models) sont basés sur la productivité et modélisent essentiellement la croissance des plantes et leurs échanges d’eau de gaz et d’énergie avec l’atmosphère. Ils ont été créés pour être couplés avec les modèles de circulation générale atmosphérique pour prédire la dynamique du climat. Je présenterai lors de ce séminaire un des rares modèles d’aire de répartition d’espèce basés sur les processus, le modèle PHENOFIT (Chuine & Beaubien 2001) et illustrerai différents types d’application qu’il peut en être fait.

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Impact des changements climatiques sur le fonctionnement et la répartition géographique des espèces

Isabelle Chuine, centre d'écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier (UMR 5175 CNRS)

lundi 2 juin 2008, à 11 heures, salle des conférences, INRA Dijon

 

L'effet du changement climatique actuel sur le fonctionnement et la répartition géographique des espèces est maintenant bien avéré et il est maintenant important de prédire l'impact des changements climatiques à venir étant donné leur ampleur annoncée. La plupart des modèles d'aire de répartition d'espèce sont des modèles statistiques (niche-based, habitat-based models) ajustés sur la répartition actuelle. Ces modèles utilisent des méthodes statistiques plus ou moins complexes pour expliquer la répartition observée avec différentes variables du milieu (climat, sol, utilisation des terres). La robustesse des projections de ce type de modèles est actuellement beaucoup discutée, ce qui pousse à l'heure actuelle au développement d'un autre type de modèles dits « basés sur les processus » (process-based models) permettant de relier les traits d'une espèce et leurs variations en fonction du milieu avec la probabilité de présence de celle-ci. Ces modèles, de part leurs hypothèses sont plus réalistes, plus généraux (avant paramétrisation) et permettent d'identifier les traits et variables du milieu qui limitent la répartition d'une espèce. Très peu de modèles d'aire de répartition à l'heure actuelle sont basés sur les processus. Les premiers modèles basés sur les processus ont été développés pour simuler le fonctionnement d'ensemble d'écosystèmes et non d'espèces particulières. Ces modèles (Dynamic Global Vegetation Models) sont basés sur la productivité et modélisent essentiellement la croissance des plantes et leurs échanges d'eau de gaz et d'énergie avec l'atmosphère. Ils ont été créés pour être couplés avec les modèles de circulation générale atmosphérique pour prédire la dynamique du climat. Je présenterai lors de ce séminaire un des rares modèles d'aire de répartition d'espèce basés sur les processus, le modèle PHENOFIT (Chuine & Beaubien 2001) et illustrerai différents types d'application qu'il peut en être fait.

extrait:
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titre:
Impact des changements climatiques sur le fonctionnement et la répartition géographique des espèces
intervenant:
Isabelle Chuine
date:
lundi 2 juin 2008

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