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séminaire du pôle évolution du vivant – vendredi 23 mai 2008

Évolution de l’autofécondation chez les animaux, en particulier chez les gastéropodes d’eau douce

Philippe Jarne, département de biologie des populations du CEFE à Montpellier (UMR 5175, CNRS)

vendredi 23 mai 2008, à 14 heures 15, amphithéâtre Monge, bâtiment Gabriel 

L’autofécondation est un trait extrêmement répandu chez les organismes multicellulaires, et comprendre l’évolution du taux d’autofécondation est une question centrale en biologie évolutive depuis les travaux de Darwin sur ce sujet. Cette question a essentiellement été traitée d’un point de vue expérimental chez les plantes. Or, certains animaux constituent à cet effet d’excellents modèles biologiques. Après une synthèse de la distribution du taux d’autofécondation chez les animaux, je présenterai les forces agissant sur son évolution mettant en contraste des approches de type génétique qui donnent un poids considérable à la dépression de consanguinité et des approches plutôt écologiques dans lesquels l’assurance de reproduction joue un rôle central. Ces forces seront illustrées par une série de travaux menées chez des gastéropodes hermaphrodites, en montrant que le taux d’autofécondation peut être perçu comme une norme de réaction de génotypes – caractérisés par un fardeau génétique – à un environnement dans lequel la probabilité de rencontrer un partenaire est variable. Ces résultats proviennent à la fois d’études intraspécifiques, mais aussi de comparaisons entre espèces phylogénétiquement proches. C’est d’ailleurs dans cette perspective que je présenterai l’ensemble de traits liés à une évolution vers des taux élevés d’autofécondation (syndrome d’autofécondation). 

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Évolution de l'autofécondation chez les animaux, en particulier chez les gastéropodes d'eau douce

Philippe Jarne, département de biologie des populations du CEFE à Montpellier (UMR 5175, CNRS)

vendredi 23 mai 2008, à 14 heures 15, amphithéâtre Monge, bâtiment Gabriel 

L’autofécondation est un trait extrêmement répandu chez les organismes multicellulaires, et comprendre l’évolution du taux d’autofécondation est une question centrale en biologie évolutive depuis les travaux de Darwin sur ce sujet. Cette question a essentiellement été traitée d’un point de vue expérimental chez les plantes. Or, certains animaux constituent à cet effet d’excellents modèles biologiques. Après une synthèse de la distribution du taux d’autofécondation chez les animaux, je présenterai les forces agissant sur son évolution mettant en contraste des approches de type génétique qui donnent un poids considérable à la dépression de consanguinité et des approches plutôt écologiques dans lesquels l’assurance de reproduction joue un rôle central. Ces forces seront illustrées par une série de travaux menées chez des gastéropodes hermaphrodites, en montrant que le taux d’autofécondation peut être perçu comme une norme de réaction de génotypes - caractérisés par un fardeau génétique - à un environnement dans lequel la probabilité de rencontrer un partenaire est variable. Ces résultats proviennent à la fois d’études intraspécifiques, mais aussi de comparaisons entre espèces phylogénétiquement proches. C’est d’ailleurs dans cette perspective que je présenterai l’ensemble de traits liés à une évolution vers des taux élevés d’autofécondation (syndrome d’autofécondation). 

extrait:
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titre:
Évolution de l'autofécondation chez les animaux, en particulier chez les gastéropodes d'eau douce
intervenant:
Philippe Jarne
date:
vendredi 23 mai 2008

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