Bioacoustique chez les primates actuels et fossiles

Débutée en octobre 2022

Financement : MESRI

Encadrement : Sébastien Couette et Patricia Balaresque

Résumé

L’étude de la biodiversité, ainsi que de sa dynamique temporelle, nécessite d’une part une estimation quantitative de la diversité biologique (diversité taxonomique, génétique, etc.) mais aussi la compréhension de l’origine, de l’évolution et de la variation des traits écologiques et comportementaux des espèces. Ceci implique une évaluation des états ancestraux de ces traits chez les espèces fossiles et une compréhension de la diversification de ces traits au cours de l’évolution. L’étude des spécimens fossiles permet ainsi d’émettre des hypothèses paléoécologiques et paléoenvironnementales. Nous proposons de mener une étude de la morphologie des structures de l’oreille moyenne et interne dans le groupe des primates. Ces structures sont indicatrices à la fois de l’histoire évolutive des groupes (phylogénie), mais également des caractéristiques biotiques et abiotiques des écosystèmes dans lesquels les individus vivent (Coleman & Colbert, 2010, Coleman & Boyer, 2012, Bernardi & Couette, 2017, Lebrun et al., 2021). L’accès récent aux méthodes d’imagerie 3D non invasives et à haute résolution permet de pouvoir caractériser, de quantifier et d’analyser la variation de ces structures de manière précise et rigoureuse, donnant accès à des données encore peu étudiées. Ce projet va donc permettre de comprendre l’émergence et la dynamique de la diversité, mais aussi de comprendre la réponse des organismes aux changements d’environnements. L’originalité de ce projet est qu’il associe des données morphologiques aux données concernant les capacités auditives à des échelles macro-écologiques et macro-évolutives.

Mots-clés

bioacoustique, primate, morphologie, niche acoustique, macro-évolution, phylogénie

extrait:

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titre:

Bioacoustique chez les primates actuels et fossiles

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octobre 2022

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Marsot

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202210

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Bioacoustique chez les primates actuels et fossiles

Débutée en octobre 2022

Financement : MESRI

Encadrement : Sébastien Couette et Patricia Balaresque

 

Résumé

L'étude de la biodiversité, ainsi que de sa dynamique temporelle, nécessite d'une part une estimation quantitative de la diversité biologique (diversité taxonomique, génétique, etc.) mais aussi la compréhension de l'origine, de l'évolution et de la variation des traits écologiques et comportementaux des espèces. Ceci implique une évaluation des états ancestraux de ces traits chez les espèces fossiles et une compréhension de la diversification de ces traits au cours de l'évolution. L'étude des spécimens fossiles permet ainsi d'émettre des hypothèses paléoécologiques et paléoenvironnementales. Nous proposons de mener une étude de la morphologie des structures de l'oreille moyenne et interne dans le groupe des primates. Ces structures sont indicatrices à la fois de l'histoire évolutive des groupes (phylogénie), mais également des caractéristiques biotiques et abiotiques des écosystèmes dans lesquels les individus vivent (Coleman & Colbert, 2010, Coleman & Boyer, 2012, Bernardi & Couette, 2017, Lebrun et al., 2021). L'accès récent aux méthodes d'imagerie 3D non invasives et à haute résolution permet de pouvoir caractériser, de quantifier et d'analyser la variation de ces structures de manière précise et rigoureuse, donnant accès à des données encore peu étudiées. Ce projet va donc permettre de comprendre l'émergence et la dynamique de la diversité, mais aussi de comprendre la réponse des organismes aux changements d'environnements. L'originalité de ce projet est qu'il associe des données morphologiques aux données concernant les capacités auditives à des échelles macro-écologiques et macro-évolutives.

 

Mots-clés

bioacoustique, primate, morphologie, niche acoustique, macro-évolution, phylogénie