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thèse d’Adrien Deroubaix

Etiquette(s) : thèse climatologie

Thumbnail imageImpact des aérosols désertiques et du climat sur les épidémies de méningites au Sahel

Soutenue le 17 septembre 2013

Financement : groupement d’intérêts scientifiques (GIS) climat-environnement-société, projet ADCEM

Directrices : Sylvie Thiria (équipe modélisation et méthodes statistiques avancées, LOCEAN) et Nadège Martiny (équipe CRC, laboratoire Biogéosciences)

Début de thèse : octobre 2009

Le tapuscrit de la thèse est téléchargeable [ ici ] (38 Mo).

 

Résumé

Les épidémies de méningites sont un problème de santé publique majeur dans plusieurs pays d’Afrique appartenant à « la ceinture » des méningites. De novembre à mai, c’est la saison sèche au Sahel qui est alors sous le vent d’Harmattan provenant du Sahara et transportant des poussières au niveau du sol. La période du maximum de l’incidence de la méningite (i.e. le rapport entre le nombre de cas de méningites et la population respective) coïncide avec la période des plus fortes températures et concentrations de poussières au Sahel. Une base de données rassemblant les relevés épidémiologiques hebdomadaires et les variables géophysiques a été créée à plusieurs échelles spatiales à partir de quatre variables issues d’ERA-interim (température, humidité, force et angle du vent) et de l’aerosol index (AI). L’AI a été préalablement comparé aux concentrations de poussières mesurées au sol dans le contexte des études d’impact des poussières sur la santé. A l’échelle nationale, un décalage d’une semaine a été montré entre l’augmentation de l’épaisseur optique en aérosols et l’augmentation l’incidence de la méningite. Ce décalage temporel a été retrouvé avec l’AI à l’échelle nationale et à l’échelle des districts. Pendant les épidémies, un modèle statistique de l’incidence a été développé à partir de la température et la concentration de poussières, permettant d’expliquer 1/3 de la variance de l’incidence observée. De plus, à l’échelle nationale, les dates de dépassement de seuil épidémique sont particulièrement bien retrouvées (R = 0,94). Ces résultats montrent que le climat et les poussières du Sahara sont des facteurs à prendre en compte pour expliquer la saisonnalité des épidémies.

Mots-clés

épidémies ; méningites ; aérosols ; poussières désertiques ; climat ; Sahel

 

Comité de suivi de thèse

Hélène Broutin
Isabelle Chiapello
Béatrice Marticorena
Nadège Martiny
Sylvie Thiria

 

Membres du jury

Hervé Le Treut – président
Gil Mahé – rapporteur
Jacques-André Ndione – rapporteur
Isabelle Chiapello – examinateur
Hélène Broutin – examinateur
Bernard Fontaine – examinateur
Sylvie Thiria – directeur de thèse
Nadège Martiny – codirecteur de thèse

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octobre 2009
date_de_soutenance:
17 septembre 2013
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Soutenue le 17 septembre 2013

Financement : groupement d'intérêts scientifiques (GIS) climat-environnement-société, projet ADCEM

Directrices : Sylvie Thiria (équipe modélisation et méthodes statistiques avancées, LOCEAN) et Nadège Martiny (équipe CRC, laboratoire Biogéosciences)

Début de thèse : octobre 2009

Le tapuscrit de la thèse est téléchargeable [ ici ] (38 Mo).

 

Résumé

Les épidémies de méningites sont un problème de santé publique majeur dans plusieurs pays d'Afrique appartenant à "la ceinture" des méningites. De novembre à mai, c’est la saison sèche au Sahel qui est alors sous le vent d’Harmattan provenant du Sahara et transportant des poussières au niveau du sol. La période du maximum de l’incidence de la méningite (i.e. le rapport entre le nombre de cas de méningites et la population respective) coïncide avec la période des plus fortes températures et concentrations de poussières au Sahel. Une base de données rassemblant les relevés épidémiologiques hebdomadaires et les variables géophysiques a été créée à plusieurs échelles spatiales à partir de quatre variables issues d’ERA-interim (température, humidité, force et angle du vent) et de l’aerosol index (AI). L’AI a été préalablement comparé aux concentrations de poussières mesurées au sol dans le contexte des études d’impact des poussières sur la santé. A l’échelle nationale, un décalage d’une semaine a été montré entre l’augmentation de l’épaisseur optique en aérosols et l’augmentation l’incidence de la méningite. Ce décalage temporel a été retrouvé avec l’AI à l’échelle nationale et à l’échelle des districts. Pendant les épidémies, un modèle statistique de l’incidence a été développé à partir de la température et la concentration de poussières, permettant d’expliquer 1/3 de la variance de l’incidence observée. De plus, à l’échelle nationale, les dates de dépassement de seuil épidémique sont particulièrement bien retrouvées (R = 0,94). Ces résultats montrent que le climat et les poussières du Sahara sont des facteurs à prendre en compte pour expliquer la saisonnalité des épidémies.

Mots-clés

épidémies ; méningites ; aérosols ; poussières désertiques ; climat ; Sahel

 

Comité de suivi de thèse

Hélène Broutin
Isabelle Chiapello
Béatrice Marticorena
Nadège Martiny
Sylvie Thiria

 

Membres du jury

Hervé Le Treut – président
Gil Mahé – rapporteur
Jacques-André Ndione – rapporteur
Isabelle Chiapello – examinateur
Hélène Broutin – examinateur
Bernard Fontaine – examinateur
Sylvie Thiria – directeur de thèse
Nadège Martiny – codirecteur de thèse

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Impact des aérosols désertiques et du climat sur les épidémies de méningites au Sahel
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17 septembre 2013
extrait:
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20130917
nom:
Deroubaix
titre:
Impact des aérosols désertiques et du climat sur les épidémies de méningites au Sahel

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