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Croissance et sénescence reproductive, actuarielle et immunitaire chez un insecte

Début de thèse : octobre 2020

Financement : contrat doctoral

Directeur : Yannick Moret ; co-directeur : Thierry Rigaud

Soutenance le 7 mars 2024

 

Résumé

La sénescence, c’est-à-dire le déclin des performances de l’organisme avec l’âge, est un phénomène quasi-universel et qui nous semble donc très familier. Cependant, le « pourquoi » et le « comment » de ce phénomène n’ont vraiment commencé à être élucidés que récemment. D’un point de vue évolutif (le « pourquoi »), la baisse de la force de la sélection naturelle avec l’âge crée une opposition entre performances tôt dans la vie et tard dans la vie, généralement au détriment de la période précoce. Pour le « comment », de nombreux mécanismes sont proposés. La théorie du soma jetable notamment propose que le déclin de l’organisme viendrait de l’accumulation de dommages non réparés ou pas complétement réparés car les ressources seraient allouées à d’autres fonctions, avantageuses plus tôt dans la vie, comme la reproduction ou la croissance.

Si le lien entre reproduction et sénescence a été très étudié au cours du dernier siècle, celui entre croissance et sénescence reste à consolider.

Cette thèse se concentre sur cette relation en testant l’effet de la vitesse de croissance sur sénescence avec trois aspects (la reproduction, la survie et l’immunité) chez le ténébrion meunier, Tenebrio molitor (Coleoptera, Tenebrionidae). En employant deux approches complémentaires, l’une basée sur la modification de la vitesse de croissance par l’environnement larvaire et la seconde basée sur des lignées consanguines, cette étude montre que, dans nos conditions expérimentales, un investissement plus fort dans la croissance, accélère la sénescence reproductive et influence le type de défense immunitaire privilégié par les insectes, mais n’engendre pas de coût en terme de longévité.

 

 

Mots-clés

Tenebrio molitor, biologie évolutive, traits d’histoire de vie, théorie du soma jetable

 

Comité de suivi de thèse

Jean-François Lemaître, UMR CNRS 5558 LBBE, UCB Lyon 1
Gabriele Sorci, Biogéosciences, université de Bourgogne

 

Composition du jury

Sophie Beltran-Bech, université de Poitiers – rapportrice
François Criscuolo, université de Strasbourg – rapporteur
Jean-François Lemaître, université Claude Bernard Lyon 1 – examinateur
Bruno Faivre, université de Bourgogne – examinateur
Yannick Moret, université de Bourgogne – directeur de thèse
Thierry Rigaud, université de Bourgogne – codirecteur de thèse

extrait:
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titre:
Croissance et sénescence reproductive, actuarielle et immunitaire chez un insecte
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octobre 2020
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Crosland Agathe
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202010
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Croissance et sénescence reproductive, actuarielle et immunitaire chez un insecte

Début de thèse : octobre 2020

Financement : contrat doctoral

Directeur : Yannick Moret ; co-directeur : Thierry Rigaud

Soutenance le 7 mars 2024

 

Résumé

La sénescence, c’est-à-dire le déclin des performances de l’organisme avec l’âge, est un phénomène quasi-universel et qui nous semble donc très familier. Cependant, le « pourquoi » et le « comment » de ce phénomène n’ont vraiment commencé à être élucidés que récemment. D’un point de vue évolutif (le « pourquoi »), la baisse de la force de la sélection naturelle avec l’âge crée une opposition entre performances tôt dans la vie et tard dans la vie, généralement au détriment de la période précoce. Pour le « comment », de nombreux mécanismes sont proposés. La théorie du soma jetable notamment propose que le déclin de l’organisme viendrait de l’accumulation de dommages non réparés ou pas complétement réparés car les ressources seraient allouées à d’autres fonctions, avantageuses plus tôt dans la vie, comme la reproduction ou la croissance.

Si le lien entre reproduction et sénescence a été très étudié au cours du dernier siècle, celui entre croissance et sénescence reste à consolider.

Cette thèse se concentre sur cette relation en testant l’effet de la vitesse de croissance sur sénescence avec trois aspects (la reproduction, la survie et l’immunité) chez le ténébrion meunier, Tenebrio molitor (Coleoptera, Tenebrionidae). En employant deux approches complémentaires, l’une basée sur la modification de la vitesse de croissance par l’environnement larvaire et la seconde basée sur des lignées consanguines, cette étude montre que, dans nos conditions expérimentales, un investissement plus fort dans la croissance, accélère la sénescence reproductive et influence le type de défense immunitaire privilégié par les insectes, mais n’engendre pas de coût en terme de longévité.

 

 

Mots-clés

Tenebrio molitor, biologie évolutive, traits d’histoire de vie, théorie du soma jetable

 

Comité de suivi de thèse

Jean-François Lemaître, UMR CNRS 5558 LBBE, UCB Lyon 1
Gabriele Sorci, Biogéosciences, université de Bourgogne

 

Composition du jury

Sophie Beltran-Bech, université de Poitiers - rapportrice
François Criscuolo, université de Strasbourg - rapporteur
Jean-François Lemaître, université Claude Bernard Lyon 1 - examinateur
Bruno Faivre, université de Bourgogne - examinateur
Yannick Moret, université de Bourgogne - directeur de thèse
Thierry Rigaud, université de Bourgogne - codirecteur de thèse

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