Caractérisation et dynamique des réseaux de pollinisation sur un gradient d’urbanisation dans les Antilles françaises

Débutée en octobre 2021

Financement : bourse doctorale

Directeur : François Bretagnolle ; co-directrice : Marie-Jeanne Perrot-Minnot

Résumé

Les villes abritent une incroyable diversité de plantes, la majorité étant exotiques, présentant des palettes de diversité des traits floraux très importantes mais souvent radicalement différentes de celles des milieux naturels qui les entourent. L’environnement urbain altère donc profondément la dynamique des interactions entre plantes et pollinisateurs, souvent en réduisant le nombre et la diversité des interactions et la fréquence des visites d’espèces spécialistes. Par ailleurs, entre la ville et les milieux naturels qui l’entourent, il existe un gradient d’évolution important dans les communautés de plantes en matière d’espèces présentes, de leur statut (exotiques/natives), de leur abondance ainsi que de la surface de leurs milieux. L’objet de ce projet de recherche est de comprendre comment l’urbanisation affecte la structure des réseaux de pollinisation dans les Antilles françaises. Il s’agira donc de caractériser les réseaux d’interactions sur un gradient d’urbanisation à travers les traits floraux des espèces de plantes, d’examiner les conséquences de cette urbanisation sur la dynamique des interactions entre plantes et pollinisateurs et de voir comment les différents usages humains de la flore, dans un contexte urbain et périurbain, affectent la structure des réseaux plantes-pollinisateurs et les services qu’ils rendent.

Mots clés

interactions plantes-pollinisateurs ; urbanisation ; réseaux d’interactions ; milieux insulaires tropicaux

Comité de suivi de thèse

Adam Vanbergen (INRAE – Agroécologie, Dijon)
Colin Fontaine (MNHN – CESCO, Paris)

extrait:

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titre:

Caractérisation et dynamique des réseaux de pollinisation sur un gradient d’urbanisation dans les Antilles françaises

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octobre 2021

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Cyrille

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202110

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Caractérisation et dynamique des réseaux de pollinisation sur un gradient d’urbanisation dans les Antilles françaises

Débutée en octobre 2021

Financement : bourse doctorale

Directeur : François Bretagnolle ; co-directrice : Marie-Jeanne Perrot-Minnot

 

Résumé

Les villes abritent une incroyable diversité de plantes, la majorité étant exotiques, présentant des palettes de diversité des traits floraux très importantes mais souvent radicalement différentes de celles des milieux naturels qui les entourent. L’environnement urbain altère donc profondément la dynamique des interactions entre plantes et pollinisateurs, souvent en réduisant le nombre et la diversité des interactions et la fréquence des visites d’espèces spécialistes. Par ailleurs, entre la ville et les milieux naturels qui l'entourent, il existe un gradient d’évolution important dans les communautés de plantes en matière d’espèces présentes, de leur statut (exotiques/natives), de leur abondance ainsi que de la surface de leurs milieux. L’objet de ce projet de recherche est de comprendre comment l’urbanisation affecte la structure des réseaux de pollinisation dans les Antilles françaises. Il s’agira donc de caractériser les réseaux d’interactions sur un gradient d’urbanisation à travers les traits floraux des espèces de plantes, d’examiner les conséquences de cette urbanisation sur la dynamique des interactions entre plantes et pollinisateurs et de voir comment les différents usages humains de la flore, dans un contexte urbain et périurbain, affectent la structure des réseaux plantes-pollinisateurs et les services qu’ils rendent.

 

Mots clés

interactions plantes-pollinisateurs ; urbanisation ; réseaux d’interactions ; milieux insulaires tropicaux

 

Comité de suivi de thèse

Adam Vanbergen (INRAE - Agroécologie, Dijon)
Colin Fontaine (MNHN - CESCO, Paris)